5 questions à Tove Lo

Quand j’avais 15 ans, je travaillais au vestiaire d’une salle de concert de Stockholm et je me souviens d’avoir vu Destiny’s Child et Marilyn Manson dans la même semaine. DC m’ont épatée par leur chant impeccable, chorégraphie et lumières, le tout parfaitement synchronisé. J’ai trouvé ça très professionnel et fort. MM prenait possession de la scène du haut de ses échasses, c’était plus sombre, libre et agressif, mais tout aussi puissant. Je me rappelle avoir pensé : “f*ck, y’a beaucoup plus de travail qu’on ne pense”.

Je veux qu’ils se sentent impliqués, pas seulement spectateurs. C’est comme si on était tous ensemble à une grosse soirée dansante et pleine d’émotions. Avec les jeux de lumière et les visuels, on a vraiment la possibilité de faire ressortir tout ce qu’on veut de la musique, comme les émotions. C’est fascinant quand c’est bien fait !

La scénographie est une grande avancée par rapport à ce que j’avais avant et ça m’a poussée à me donner encore plus dans ma performance. J’ai l’impression qu’on offre enfin un vrai concert, une expérience complète. Les lumières renforcent mes chansons, même pour moi depuis la scène, je les ressens plus et les chante avec plus d’émotion. Je me sens plus puissante et plus vulnérable à la fois, j’adore ça !

Il est important que je me sente libre et spontanée sur scène, mais il y a quelques notes ou moments clés que j’aime bien marquer parce que ça ajoute de l’effet et je peux ressentir la foule réagir. Je vois la technologie comme un autre instrument qui joue avec nous. À certains moments, j’interagis avec elle comme j’interagis avec mon groupe.

Je trouve leurs projets incroyables et très innovants. Je suis tombée amoureuse de leur LABO haha, je ne savais pas qu’il était possible de faire tout ce qu’ils font. Le travail est très artistique, j’étais persuadée qu’ils seraient capables de créer ce voyage captivant et émotionnel que j’avais imaginé pour ma tournée.